La colle est partout. Si on ne s’étonne pas de la savoir dans la trousse des écoliers et dans le bricolage, on ne s’étonne plus de la savoir dans l’aérospatiale et dans les cartes magnétiques. En revanche, la savoir couramment utilisée en chirurgie peut encore surprendre…

Mais encore, la colle (structurale) assemble les éléments métalliques des voies ferrées,  les vitres du TGV, les trains d’atterrissage de l’Airbus A340, les châssis de la Porsche Cayenne, les matériaux utilisés dans la fabrication des skis.

Les fixations mécaniques (vis, rivets, pointes, clous, agrafes...), les soudures et les coutures peuvent sembler archaïques en comparaison des techniques discrètes et modernes utilisées par les colles.

De plus, il est aujourd’hui admis que les attaches d’une structure n’ont pas besoin d’être plus résistantes que la structure elle-même. Le marché est donc prêt pour accueillir le collage comme technologie incontournable qui permet la simplification des étapes de fabrication et génère des économies plurielles.

De nos jours, les menuisiers et les agenceurs utilisent des colles pour la réalisation de fenêtres, portes, escaliers, meubles, tables et cuisines. Dans les circuits imprimés, les soudures ont également cédées la place aux colles. Elles peuvent également remplacer certains matériaux par imitation de consistance. Par exemple, certaines colles permettent de restaurer des peintures anciennes. Des vernis, fabriqués à partir de résines collantes, imitent les teintes d'origine des grands maîtres, avec une plus grande intensité, et les protégent durablement contre les affres du temps.

Il est désormais utilisé dans pratiquement tous les secteurs de l’industrie : l’emballage, le bâtiment, le bois l’électroménager, la chaussure, le textile, l’électronique, l’automobile, l’aéronautique…